De gauche à droite, les Polestar 2, 3, 4 et 5
A l’origine département sportif de Volvo, équivalent de Motorsport pour BMW ou d’AMG pour Mercedes, Polestar a pris son indépendance en 2017 pour devenir une marque spécialisée dans les véhicules électrifiés. Si, en Europe, de nombreux marchés connaissent déjà bien cette marque, nous autres Français sommes moins familiers avec elle. Et pour cause puisqu’un conflit juridique l’opposant à Citroën, laquelle jugeait que le logo en forme d’étoile polaire (en rapport avec le nom “Polestar”, littéralement “étoile polaire” en anglais) était trop ressemblant à ses chevrons, l’empêchait de débarquer dans l’Hexagone. Or, le procès s’est terminé il y a désormais bien longtemps, à l’été 2022. Aussi nous attendions-nous à ce qu’elle fasse enfin le déplacement chez nous à tout moment. Il aura fallu être patient mais, selon les informations de nos confrères de Challenges, c’est bien prévu pour l’année prochaine.
En attente d’une gamme complète
Pourquoi un délai si long ? Selon une source qui a souhaité rester anonyme citée dans l’article, la marque ne trouvait “pas pertinent de la lancer avec un seul modèle, qui plus est vieillissant. Pour susciter l’intérêt, il faut des nouveautés régulières”. A présent que la gamme est riche de 3 modèles, cela fait sens selon eux. Pour rappel, c’est très simple, les modèles Polestar sont numérotés de 1 à 6 en fonction de leur ordre d’arrivée. La 1, un coupé hybride rechargeable, n’est plus en vente.
Un moment de flottement pour Polestar
Force est de constater qu’avec le temps, nous nous étions demandés si une arrivée de Polestar était bien toujours envisageable. Et ce, d’autant plus ces dernières semaines alors que Volvo a annoncé lors de la présentation de ses résultats financiers 2023 le 1er février dernier qu’elle envisageait de réduire sa participation dans Polestar pour laisser Geely devenir l’actionnaire majoritaire (le géant automobile auquel les constructeurs appartiennent tous deux).
Polestar vient tout juste de réaliser une levée de fonds d’un montant de 950 millions de dollars (environ 875 millions d’euros) et Geely a bien “l’intention de financer certaines activités futures lorsque cela sera nécessaire”. Comme on ne fait pas une omelette sans casser des œufs, le constructeur suédois s’est engagé à prendre quelques mesures, parmi lesquelles des suppressions d’emplois. Après avoir réduit les effectifs de 10 % l’année dernière, elle devra encore procéder à des coupes en 2024.
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