À la suite de leur accord de collaboration signé en octobre dernier, le groupe Stellantis a proposé au constructeur chinois Leapmotors de construire ses véhicules électriques dans l’usine historique de Fiat à Mirafiori. Des véhicules qui seraient ensuite vendus dans les concessions du groupe Stellantis.
Pour rappel, les deux groupes avaient signé un accord de joint-venture en octobre dernier, Stellantis investissait alors 1,5 milliards d’euros dans cette startup spécialisée dans les véhicules électriques afin d’aider son implantation à l’international. Le groupe dirigé par Carlos Tavares est devenu actionnaire de la marque chinoise à hauteur de 21 % et aura les droits de vente sur les voitures vendues en Europe.
Une stratégie aux nombreux avantages
Cet accord a également pris forme avec la création d’une entreprise dédiée à l’exportation nommée Leapmotor International, dont Stellantis détiendra 51 % des parts. Cette nouvelle entité devrait commencer ses activités à partir du deuxième semestre 2024. Cette stratégie permettrait à la startup de contourner des éventuels malus dus à l’importation de véhicules chinois.
Une collaboration logique
Lors d’une interview la semaine dernière, le CEO de Stellantis Carlos Tavares déclarait « à l’avenir, les entreprises qui ne sont pas aptes à faire face à la concurrence chinoise vont se mettre en difficulté. »
En 2025, les constructeurs européens vont devoir vendre plus de véhicules électriques, à cause de nouvelles réglementations sur les émissions. Mais pour certains, les ventes de véhicules électriques ne devraient plus augmenter aussi rapidement, intensifiant la concurrence. Un ralentissement qui a même impacté le géant du secteur Tesla, dont l’action a chuté de 20 % cette année.