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Stellantis fait entrer le chinois Leapmotor en Europe

Voitures électriques, Consommation, Electriques

À la suite de leur accord de collaboration signé en octobre dernier, le groupe Stellantis a proposé au constructeur chinois Leapmotors de construire ses véhicules électriques dans l’usine historique de Fiat à Mirafiori. Des véhicules qui seraient ensuite vendus dans les concessions du groupe Stellantis.

Selon les rumeurs qui circulent depuis quelques jours, ce ne seraient pas moins de 150 000 voitures par an qui seraient assemblées dans l’usine Fiat de Mirafiori en Italie, à partir de 2026. Cela confirmerait ainsi que la collaboration entre les deux entreprises avance à grand pas.

Pour rappel, les deux groupes avaient signé un accord de joint-venture en octobre dernier, Stellantis investissait alors 1,5 milliards d’euros dans cette startup spécialisée dans les véhicules électriques afin d’aider son implantation à l’international. Le groupe dirigé par Carlos Tavares est devenu actionnaire de la marque chinoise à hauteur de 21 % et aura les droits de vente sur les voitures vendues en Europe.

Une stratégie aux nombreux avantages

Cet accord a également pris forme avec la création d’une entreprise dédiée à l’exportation nommée Leapmotor International, dont Stellantis détiendra 51 % des parts. Cette nouvelle entité devrait commencer ses activités à partir du deuxième semestre 2024. Cette stratégie permettrait à la startup de contourner des éventuels malus dus à l’importation de véhicules chinois.

Les constructeurs automobiles asiatiques proposent des véhicules dotés d’une meilleure technologie, notamment sur les batteries et les logiciels, que leurs homologues européens. De plus, en délocalisant sa production en Italie, Leapmotor, petit poucet de l’industrie automobile chinoise pourrait devenir éligible au bonus écologique en France, à l’image des géants chinois tels que MG ou BYD qui ont annoncé la construction d’usines en Europe.

Une collaboration logique 

Lors d’une interview la semaine dernière, le CEO de Stellantis Carlos Tavares déclarait  « à l’avenir, les entreprises qui ne sont pas aptes à faire face à la concurrence chinoise vont se mettre en difficulté. »

En 2025, les constructeurs européens vont devoir vendre plus de véhicules électriques, à cause de nouvelles réglementations sur les émissions. Mais pour certains, les ventes de véhicules électriques ne devraient plus augmenter aussi rapidement, intensifiant la concurrence. Un ralentissement qui a même impacté le géant du secteur Tesla, dont l’action a chuté de 20 % cette année.

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