Le logo de la DS, produite par Stellantis, visible sur le modèle DS 4 lors de son lancement à Paris, France. /Photo prise le 3 février 2021/REUTERS/Benoit Tessier
La voiture, qui affichera les proportions généreuses du segment D et une autonomie supérieure à 700 kilomètres, sera le nouveau vaisseau amiral de la marque. Elle sera dévoilée fin 2024 et remplacera l’actuelle DS9 fabriquée en Chine, dont la production s’arrêtera à Shenzhen conformément à la nouvelle stratégie “asset light” – basée uniquement sur la production sous licence et l’import – de Stellantis sur le marché chinois.
Les autres DS actuelles sont assemblées en France et en Allemagne.
“Il faut que je dote DS d’une personnalité très forte et un peu irremplaçable”, a-t-il ajouté. “Je voudrais un design dans le futur plus fort, plus unique.”
La benjamine des marques du groupe né de la fusion entre PSA et FCA joue depuis sa création dix ans plus tôt la carte du luxe et de l’élégance à la française, mais cherche toujours à se faire une place sur le marché du premium, dominé notamment par les Allemands et les Japonais.
“Il faut qu’on arrive à avoir le meilleur des deux mondes, c’est-à-dire le côté un peu cool (…) de la marque jeune, et la fierté (…) d’une marque iconique depuis 70 ans”, a poursuivi Olivier François, faisant référence à la célèbre Citroën DS de 1955, inspiration de la marque DS depuis ses débuts.
(Reportage Gilles Guillaume)