La vidéo avait fait le tour des réseaux sociaux, avant d’atterrir sur le bureau des autorités allemandes. Un milliardaire tchèque au volant de sa Bugatti Chiron affichant 417 km/h au compteur. Rien d’illégal a tranché la justice. Aujourd’hui le principal intéressé s’explique.
Indignations en cascade
La chose avait quelque peu froissé les autorités outre-Rhin, notamment le ministère des transports et la police. Non, que la vitesse soit limitée sur certaines portions des autobahn locales, mais l’exemple donnée en matière de sécurité routière pouvait apparaître comme « limite ». Face aux indignations multiples, le ministère avait donc diligenté une enquête et rappelé que « toute personne participant à la circulation doit se comporter de manière à ce qu’aucune autre personne ne soit blessée, mise en danger ou gênée ou incommodée plus qu’il n’est inévitable dans les circonstances ». Dispositions élémentaires de sécurité scrupuleusement respectées par Radim Nasser qui n’a rien d’un casse-cou écervelé.
Un « exploit » très encadré
Pour preuve, cette pointe de vitesse, prévue et très organisée, a eu lieu à 5 heures du matin, heure à laquelle la lumière du jour est suffisante pour « cruiser » en toute visibilité, sur une autoroute quasiment déserte peuplée uniquement de voitures « éclaireurs » pour prévenir de tout danger éventuel. D’ailleurs, le procureur chargé du dossier n’a rien trouvé de répréhensible à signaler.
Radim Passer ne s’était jusqu’alors pas exprimé sur cette « affaire » avant qu’elle ne soit classée. Il prend aujourd’hui la parole, pas pour parler « d’exploit », mais de plaisir. Il serait dommage de se priver, quand on peut.