Lorsqu’il est question de véhicules électriques, le débat de leur autonomie par temps froid revient souvent sur la table. Et une étude norvégienne a récemment tiré la sonnette d’alarme concernant les marques européennes, parfois moins efficaces que leurs homologues asiatiques.
Deux fois par an, un test d’autonomie est mené par la fédération norvégienne de l’automobile, dans le but de la comparer à celle annoncée par les constructeurs. Pour cela, rien de plus simple, il suffit d’un aller-retour entre Oslo, la capitale et la ville de Dombas, à 300 km au nord du pays ; puis de voir quelles batteries se vident en premier.
Des résultats décevants
Les résultats sont accessibles sur le site d’El Prix 2024, et le premier constat est que tous les véhicules ont perdu en autonomie, certains plus que d’autres bien évidemment. Attaquons-nous à ceux qui ont le moins bien réussi le test.
Pour ouvrir le bal, on retrouve à la dernière marche du podium la Volkswagen ID.7 qui perd 194 km d’autonomie avec 414 km par rapport aux 608 annoncés. C’est bien d’avoir accès à ChatGPT mais il faudrait se concentrer sur les choses importantes…
Les véhicules les plus performants
Bon, il n’y a pas eu que des mauvaises surprises au cours de ce test. Avant de donner le grand vainqueur de ce marathon, il faut souligner la performance de certains constructeurs. On peut ainsi citer BMW, avec sa i5, qui ne perd que 61 km en chemin. Mais également la Lotus Eletre, qui a roulé pendant 465 kilomètres, soit 65 de moins que l’autonomie annoncée.
Il ne faut néanmoins pas se fier aveuglement aux chiffres annoncés par le constructeur car le cycle WLTP (Worldwide Harmonised Light vehicles Test Procedure) n’est pas infaillible. Nombreux sont ceux à critiquer ce système qui avantagerait les véhicules électriques. Il vaudrait mieux se fier aux américains, dont la méthode de calcul fournirait des résultats plus réalistes.