Jusqu’ici, la nouvelle génération de Ford Transit Custom n’avait révélé que sa version 100 % électrique. Mais l’utilitaire à l’Ovale a profité du Salon de Hanovre pour dévoiler aussi ses variantes diesel et hybride rechargeable, toujours importantes pour les chiffres de vente.
- Look baroudeur, sportif ou discret
- Quatre diesels et l'hybride rechargeable du Kuga
- Cousin du futur Volkswagen Transporter
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Après la version électrique, Ford a profité du Salon IAA Transportation de Hanovre pour dévoiler les variantes thermiques de son nouveau Transit Custom.
Matthieu Meheust
Dans la communication des constructeurs, le 100 % électrique a aujourd’hui tendance à devancer le thermique. C’est aussi vrai dans le monde des utilitaires. Depuis la diffusion de ses premières images officielles, au printemps, le nouveau Transit Custom n’avait encore jamais montré ses versions thermiques. Mais, pour bon nombre de professionnels, se passer du diesel demeure impensable. Au Salon IAA Transportation de Hanovre, où L’argus était présent, l’e-Transit Custom n’était donc pas le seul à être exposé. Deux exemplaires fidèles au thermique trônaient également sur le stand de la marque à l’Ovale. L’un d’eux permettait même de découvrir la version baroudeuse de ce fourgon de format intermédiaire, qui conserve l’appellation Trail.
Look baroudeur, sportif ou discret
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Comme son prédécesseur, ce fourgon intermédiaire est proposé en finition Trail au look baroudeur.
Matthieu Meheust
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Parmi les finitions du Transit qui ne jouent pas la carte du look aventurier ou sportif, cette Limited est la plus haut de gamme.
Matthieu Meheust
Cette déclinaison aventurière se reconnaît notamment à sa grille de calandre spécifique évoquant le pick-up Ranger avec sa double barre assez épaisse au niveau du logo. Ses passages de roue et ses barres de toit optent pour du plastique noir « brut de décoffrage ». Un traitement que l’on retrouve sur les bas de caisse, accompagné d’inserts façon métal qui font écho aux sabots avant et arrière. Ainsi grimé, ce Transit Trail semble capable de dévorer tous les obstacles. Mais gare aux apparences : même s’il peut recevoir une transmission intégrale ou un différentiel autobloquant afin d’optimiser sa motricité, cet utilitaire conserve une garde au sol assez réduite. Mieux vaut donc éviter toute folie loin du bitume avec lui. L’autre exemplaire thermique exposé était, lui, plus discret malgré sa carrosserie rouge. Il correspond à la finition Limited, qui se situe au-dessus des versions de base et Trend. Une autre déclinaison baroudeuse, Active, est par ailleurs au programme, ainsi qu’une variante Sport à l’allure plus dynamique. Sans parler du choix entre deux longueurs, deux hauteurs et quatre carrosseries, dont une inédite configuration double cabine avec une cloison en L pour charger de longs objets. De quoi répondre aux besoins les plus variés des professionnels, d’autant que l’architecture électrique a été pensée pour simplifier la conversion par les carrossiers.
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Pas moins de six niveaux de finition composent la gamme du Transit Custom 2023 : base, Trend, Limited, Trail, Sport et Active.
Quatre diesels et l'hybride rechargeable du Kuga
Côté moteurs, les diesels EcoBlue seront les premiers à débarquer. Ils sont attendus vers la fin du premier semestre 2023. Si Ford n’a guère donné d’informations à leur sujet, on sait déjà que quatre niveaux de puissance seront proposés : 110, 136, 150 et 170 ch. Deux boîtes de vitesses seront par ailleurs disponibles, l’une manuelle à six rapports, l’autre automatique à huit rapports. Avec cette dernière, la capacité de remorquage pourra grimper à 2 500 kg. Comme l’e-Transit Custom 100 % électrique, la déclinaison hybride rechargeable sera lancée plus tard en 2023. Encore unique sur le segment, ce type de motorisation est apparu sur la génération précédente en 2019. Mais la technologie change ici du tout au tout. Fini le trois-cylindres 1.0 qui n’entraîne jamais les roues, comme sur les modèles e-Power de Nissan. Place au 2.5 atmosphérique à cycle Atkinson du Kuga et à son fonctionnement proche de celui des Toyota HSD, avec une transmission façon CVT. Si la puissance n’est pas communiquée, on peut l’imaginer identique à celle du SUV compact, qui développe 225 ch. La batterie de 11,8 kWh utiles offrirait pour sa part 57 km d’autonomie électrique. On est donc loin des 380 km du e-Transit, mais le moteur essence permettra d’envisager plus sereinement les longs trajets. En prime, cette variante conserve la possibilité d’alimenter en électricité des outils allant jusqu’à 2,3 kW grâce à deux prises situées dans la paroi du coffre.
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Cousin du futur Volkswagen Transporter
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La planche de bord est bien plus moderne qu'auparavant et la position de conduite, plus agréable.
Matthieu Meheust
Bâti sur une nouvelle plate-forme, ce nouveau Transit dispose d’un plancher plus bas que son prédecesseur. En nous installant à bord, à Hanovre, nous avons trouvé sa position de conduite moins typée « camionnette » qu’auparavant. Réglable en hauteur et en profondeur, son volant peut même se transformer, en option, en petite table pour effectuer une pause déjeuner ou pour travailler sur un ordinateur portable. Les trois personnes qui peuvent prendre place devant apprécieront aussi le plancher bien plat ou le bel écran central de 13 pouces très réactif, servi par une connexion 5G. Cette dalle commande le système multimédia Sync 4 et pilote aussi la climatisation, ce qui ne plaira pas forcément à tout le monde. Les boutons se font donc rares dans cet habitacle. Seul le volant continue à en héberger énormément, une habitude chez Ford.
Doté de seulement deux places à l'avant, l'e-Transit Custom d'Hanovre possédait un volant à droite et une console centrale différente de celle des versions thermiques exposées. Matthieu Meheust
En option, le volant peut être placé à l'horizontale pour servir de table ou de bureau. DR
Dans cette version double cabine, les places arrière sont spacieuses, mais les vitres restent à compas, et il n'y a ni prises USB ni aérateurs. Matthieu Meheust
Comme sur la version électrique, le volume de chargement devrait varier entre 5,8 et 9 m3 selon la carrosserie choisie. Matthieu Meheust
L’arrivée de roues arrière indépendantes promet quant à elle plus de confort, mais nous n’avons évidemment pas pu le vérifier en statique. En revanche, nous avons constaté que les plastiques durs restaient dominants. Les concurrents Renault Trafic, Peugeot Expert ou Citroën Jumpy ne font toutefois pas mieux sur ce point. Mais le futur Transporter de Volkswagen, qui utilisera désormais la base de ce nouveau Transit Custom et sera construit dans la même usine turque d’Otosan, pourrait vouloir mettre la barre plus haut dans ce domaine. Reste qu’il ne s’agit clairement pas du critère d’achat principal pour la majorité des professionnels. La question des prix sera bien plus stratégique, et Ford Pro n’a pas encore indiqué quand seraient dévoilés ceux de son dernier-né.
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