Un architecte américain a entrepris de restaurer sa Maserati A6G/54, un modèle historique et rare. Plusieurs collectionneurs ont alors crié au scandale !
C’est un architecte américain, Jonathan Segal, qui a pris la Maserati sous son aile après sa redécouverte. Récemment, il a entrepris de la restaurer. Selon lui, l’état de la voiture se dégradait à vue d’œil. Et c’est à partir de ce moment-là que la controverse est née. De nombreux collectionneurs n’ont pas compris le geste de Segal, qui revient pour eux à détruire l’héritage de cette voiture !
La restauration de cette Maserati a fait naître une polémique
Cette Maserati A6G/54 vient de très loin. Exposée en 1954 au salon de l’automobile de Paris, elle a séduit un entrepreneur français, Roger Baillon. Il ne l’a achetée d’occasion que cinq ans plus tard, légèrement usagée. À court d’argent, Roger Baillon fini par mettre ce modèle au placard. Il l’oublie ensuite dans son garage, à côté d’une Ferrari California Spider.
« Cela me rend physiquement malade que cette voiture soit restaurée »
«Â Lorsque j’ai ramené la voiture en Californie, j’ai changé l’eau, l’huile, les bougies, les aiguilles et le condensateur, et la voiture a démarré. Après 20 ans dans la grange », a expliqué Jonathan Segal au média The Drive. En bon état, il ne l’a pas restaurée. L’architecte l’a fait ainsi participer à plusieurs concours d’élégance. Il obtient même un prix lors du concours d’élégance de Pebble Beach en 2015.
Seulement, l’état de la Maserati se dégradait. « La peinture ne restait même plus sur la voiture, l’aluminium commençait vraiment à s’oxyder et à subir une électrolyse. La dégradation était telle qu’elle aurait pu devenir impraticable ». Pour s’en séparer, il la vend aux enchères. Mais personne ne se porte acquéreur ! Il a alors décidé de la restaurer chez un spécialiste installé à Vancouver. Non content de son choix, il a publié les vidéos de la restauration sur son compte Instagram. En réaction, plusieurs passionnés de voitures ont critiqué son choix. L’un d’eux a même écrit : « Cela me rend physiquement malade que cette voiture soit restaurée » !