La renaissance de la marque Lancia avait été maintes fois annoncée, et après un faux départ, la voici officialisée aujourd’hui avec une nouvelle Ypsilon. C’est une auto qui ne doit rien à son ancêtre, même pas son segment. Voiture du segement A, cette nouvelle mouture appartient au segmentB , avec une longueur de 4,08 m.
Heureusement pour Lancia, si les dessous sont communs, l’apparence est unique, avec une proue et une poupe qui ne ressemblent à aucun autre produit Stellantis. Ni à rien d’autre d’ailleurs. Pour ceux qui aiment l’originalité, cette Ypsilon frappe fort, et c’est bien. Pour une marque que beaucoup avaient oublié, il faut frapper les esprits et cette calandre y parvient. Maintenant, est-ce c’est beau, la réponse est beaucoup moins évidente, mais si on regarde le passé, et que l’on met de côté les superbes coupés Flaminia, c’est plutôt le baroque que l’élégance qui caractérisait les designs des Lancia.
L’habitacle devrait par contre convaincre le plus grand nombre, avec de superbes sièges en velours bleu, et un tableau de bord 100 % digital, mais qui n’y cède pas, et qui conserve de nombreuses commandes par bouton.
Côté propulsion, il n’y a là aucune surprise, c’est la même qu’essayé dans l’Opel Corsa-e et la Jeep Avenger. Donc une machine électrique de 115 kW (156 ch), avec 260 Nm de couple, qui est alimentée par une batterie d’une capacité de 51 kWh utiles.
On verra aussi l’année prochaine, une Ypsilon essence, évidemment bien plus abordable, parce qu’il ne faut pas trop compter pouvoir s’offrir cette Ypsilon électrique pour moins de 40 000 €.