C’est une révélation qui secoue le paysage automobile italien, Stellantis, le géant franco-italien de l’automobile, a mis en vente l’usine Maserati de Grugliasco, un site emblématique riche d’histoire et de tradition automobile.
Le site de Grugliasco n’est pas nouveau sur le marché immobilier, ayant déjà été proposé aux constructeurs chinois et à l’entreprise italienne Dr Motors. Cependant, ces tentatives de vente n’ont pas abouti. Avec un délai fixé à la fin de l’année pour le déménagement de son équipement, l’usine s’apprête à être proposée au plus offrant. Divisée en quatre lots sur une superficie totale de 205 000 m², dont 100 000 m² dédiés à la production, le prix reste, à ce jour, sur demande.
Ce changement fait partie d’une stratégie plus large de Stellantis qui inclut le transfert de sa ligne d’assemblage de Grugliasco vers l’usine de Mirafiori, située à seulement quatre kilomètres. Cette décision vise à centraliser et à optimiser les opérations de fabrication. Mirafiori qui produit déjà la Fiat 500 électrique, est en passe de devenir le principal pôle de véhicules électriques de Stellantis en Italie. Elle y produit aussi, depuis 2016, le Levante, depuis 2022 les Ghibli et Quattroporte, et depuis 2023, la nouvelle Granturismo. Pourtant, cette rationalisation n’empêche pas l’usine de Mirafiori d’être ponctuellement à l’arrêt.
Pour les employés de l’usine de Grugliasco, l’avenir est sécurisé puisque leur transfert à Mirafiori est prévu d’ici 2024, sans impact sur l’emploi, selon les déclarations de Stellantis.
Alors que l’industrie automobile continue d’évoluer à un rythme effréné, la vente de l’usine Maserati de Grugliasco marque la fin d’une époque et le début d’une nouvelle ère pour Stellantis et la ville de Turin. Reste à voir qui écrira le prochain chapitre de ce site industriel emblématique.