Dacia Jogger GPL : chiffres et raisons de s'y fier sans hésiter

Dacia Jogger GPL : chiffres et raisons de s’y fier sans hésiter. © Dacia

Le Dacia Jogger n’existe pas qu’en GPL… © Dacia

…mais c’est dans cette version qu’il est le plus économique à rouler au quotidien. © Dacia

La planche de bord du Dacia Jogger est la même que celle de la Dacia Sandero. © Dacia

L’écran multimédia du Dacia Jogger est simple mais réactif. © Dacia

La banquette arrière du Dacia Jogger se montre accueillante. © Dacia

Les assises du 3em rang ne se pleine pas dans le plancher à bord du Dacia Jogger. © Dacia

Dacia Jogger GPL : chiffres et raisons de s’y fier sans hésiter. © Dacia

Depuis toujours, Dacia est le champion des tarifs serrés sans jamais sacrifier l’essentiel. Bien construit, ultra-logeable et suffisamment performant, ce Jogger GPL, mesures de consommation à l’appui, permet de rouler “moins cher”.

Les plus

• Habitabilité
• Confort général
• Consommations maitrisées
• Habitacle facile à prendre en main

Les moins

• Manipulation sièges arrière
• Commande de boîte un peu rugueuse

…mais c’est dans cette version qu’il est le plus économique à rouler au quotidien.© Dacia

Mais la principale qualité attendue, le Jogger l’offre de série avec de l’espace à bord ‒ et il y en a beaucoup sur la large et confortable banquette arrière ‒, ainsi que dans le coffre, particulièrement en version 5-places, comme ici. Avec 520 dm3 relevés par nos soins, soit 100 dm3 de plus qu’un Peugeot 5008 déjà généreux, le Jogger fait fort. Et ça ne s’arrête pas là, puisqu’une fois la banquette arrière (2/3-1/3) rabattue, on triple la capacité (1 740 dm3). Et il est possible d’en mettre sur le toit, le Jogger disposant, comme la Sandero Stepway, de barres intégrées transformables en galerie. Malin !

Convaincant à la conduite

Mais si le Jogger a le sens du service, il n’a rien d’une camionnette au volant. Comme les Duster et Sandero, il propose un comportement routier sain et serein, surveillé par des aides électroniques travaillant discrètement, freine comme une sportive (63 m à 130 km/h), tout en offrant un bon confort général. Oui, il y a plus émouvant à mener, car l’engin, à l’empattement très généreux (2,90 m) ne brille pas par son agilité. Tandis que son amortissement, sonore sur les grosses percussions, ne fait pas dans l’ultra-douillet. Enfin, et c’est là son seul vrai défaut, le Jogger avoue des bruits d’air dès 110 km/h, qu’il faudra couvrir avec de la bonne musique. Mais rien de rédhibitoire.

Le Dacia Jogger n’existe pas qu’en GPL…© Dacia

D’autant que, là où les anciennes roumaines premier prix composaient avec d’anciens et asthmatiques blocs atmosphériques essence, le Jogger profite dès l’entrée de gamme d’un 1.0 baptisé Eco-G. Fonctionnant à l’essence comme au GPL, ce trois-cylindres turbo à la sonorité sympathique s’avère recommandable. Hormis une légère paresse au décollage, il se montre volontaire grâce à un couple délivré tôt, dès 1 500 tr/mn. Et, comme la boîte mécanique à six rapports, bien guidée mais à la commande un peu accrocheuse, est intelligemment étagée, et que nous avons mesuré ce Jogger à 1 290 kg, les performances sont loin d’être indécentes. Il faut juste ne pas lui demander la lune en reprises sur le dernier rapport et, évidemment, s’attendre à moins de peps quand il est chargé à ras bord. Enfin, comme l’accélérateur “triche” en donnant tout le couple – et parfois des à-coups – sur les premiers centimètres de course, nous conseillons d’enclencher le mode ECO pour adoucir tout ça.

Plutôt raisonnable à la pompe avec 7,5 l/100 km de sans-plomb en moyenne selon nos mesures, ce Jogger consomme bien sûr sensiblement plus en mode GPL : 9,7 l/100 km. Mais, grâce au tarif plus de deux fois moins cher de ce gaz, le budget carburant s’avère finalement inférieur à celui d’un diesel, que Dacia ne propose plus que sur le Duster. L’affaire reste donc excellente.

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