Le patron de Renault veut s’inspirer des kei-cars japonaises pour arriver à proposer une voiture électrique la moins chère possible.
La Renault City K-ZE chinoise, qu’on connaît en Europe sous le nom de Dacia Spring.
Il y a quelques jours, Volkswagen annonçait son intention d’arriver à concevoir une petite voiture électrique vendue aux environs des 20 000€. Le projet se heurte pour l’instant à des problèmes de coût et de rentabilité, mais le constructeur allemand espère les solutionner d’ici la fin de la décennie. Et ils ne sont pas les seuls : d’après les journalistes anglais d’Autocar, le patron de Renault Luca de Meo a formulé le même vœu à l’occasion de l’évènement « Future of the Car » organisé par le Financial Times.
Inspiré des kei-cars japonaises ?
Luca de Meo voudrait à ce sujet s’inspirer des toutes petites autos toujours en vogue au Japon, les kei-cars : « j’adorerais l’idée de transcrire dans le langage européen le concept de la kei-car japonaise », explique-t-il. Rappelons que le groupe Renault propose déjà une microcitadine électrique actuellement sur notre marché, la Dacia Spring affichée à 20 800€ en prix de base. Mais ses prestations sont très inférieures à celles d’une citadine thermique classique. Renault pourrait-il parvenir à concevoir une petite auto électrique de meilleure qualité tout en limitant son prix de vente au niveau de celui de la Dacia Spring ? Le marché automobile se prépare-t-il à la création d’une nouvelle catégorie des microcars électriques abordables, alors que les modèles thermiques actuels coûtent de plus en plus cher et tendent à disparaître ? Pour cela, il faudra évidemment réussir à maîtriser au maximum les coûts de production. Rappelons qu’une certaine Byd Seagull pourrait justement se positionner sur ce segment avec une technologie très intéressante…