Essai Opel Corsa restylée : la petite préférée des Allemands se la joue branchée

opel, corsa, essai opel corsa restylée : la petite préférée des allemands se la joue branchée

Tout juste arrivée en concessions, l’Opel Corsa restylée à droit à une nouvelle variante électrique de 156 ch annonçant 405 km d’autonomie. © Constructeur

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L’Opel Corsa restylée adopte le Vizor, cette calandre noire qui court entre les phares qui est la signature visuelle d’Opel en ce moment. © Constructeur

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Grâce au siège et au volant aux grandes amplitudes de réglages on est bien installé à bord de l’Opel Corsa restylée. © Constructeur

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Spécifiques à cette version GS électrique, les sièges avant de l’Opel Corsa restylée ont fier allure… mais leur fermeté ne plaira pas à tout le monde. © Constructeur

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L’Opel Corsa restylée électrique de 156 ch n’est proposée qu’en finition GS, dotée de roues de 17 pouces et d’une carrosserie bi-ton. © Constructeur

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L’écran 10 pouces de l’Opel Corsa restylée est animé par un nouveau système télématique plus performant, repris de l’Astra. © Constructeur

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Suffisamment rare pour être signalé : l’Opel Corsa restylée propose un vrai bouton pour désactiver l’aide au maintien de voie. On adore ! © Constructeur

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L’Opel Corsa restylée n’est toujours pas la petite la plus spacieuse aux places arrière. Au moins, le dossier de la place centrale est plus agréable qu’à l’accoutumé. © Constructeur

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L’Opel Corsa restylée affiche un volume de coffre convenable et propose, sous le plancher, un compartiment pour ranger les câbles de recharge. © Constructeur

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Fière de sa “germanité”, l’Opel Corsa restylée assume une suspension plus ferme que ses rivales françaises. © Constructeur

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Tout juste arrivée en concessions, l’Opel Corsa restylée à droit à une nouvelle variante électrique de 156 ch annonçant 405 km d’autonomie. © Constructeur

La petite Opel a droit à son restylage de mi-carrière. Et comme l’électrique se porte bien en France, ce sont les versions wattées qui débarquent en premier. Avec, en nouveauté, une variante 156 ch… que l’on retrouvera bientôt dans sa cousine Peugeot 208.

Les plus

  • L’autonomie annoncée en progrès
  • Position de conduite et ergonomie des commandes
  • Performances largement suffisantes

Les moins

  • Fermeté des sièges et de la suspension à l’allemande
  • Places arrière moyennes
  • Prix pas assez compétitifs

En France, le marché des petites est écrasé par les Dacia Sandero – pour les ventes aux particuliers – et le duo Renault Clio/Peugeot 208, qui s’écharpent depuis de longues années pour le titre de voiture la plus vendue. Dur, dur, pour la concurrence d’exister. Même pour celles qui connaissent le succès ailleurs en Europe. Comme la Corsa par exemple qui, depuis deux ans, est la petite la plus vendue en Allemagne mais aussi en Angleterre (sous la marque Vauxhall). L’Opel est une référence incontournable chez nos voisins, elle qui, en 42 ans de carrière, s’est écoulées à plus de 14,6 millions d’exemplaires depuis 1982 !

La dernière Opel à succomber au Vizor

Alors pour que la saga continue, la marque allemande a mis les petits plats dans les grands pour le restylage de mi-carrière de l’actuelle 6e génération, lancée voilà bientôt quatre ans (2019). Pour mieux s’intégrer à la gamme, la Corsa “phase 2” cède à la mode du Vizor, ce masque noir qui englobe la calandre, le logo du blitz et s’étire entre des phares revus. L’Allemande y gagne en assurance. Notamment dans cette variante haut de gamme GS, reconnaissable à son logo et son ensemble toit/montants de la même teinte sombre que le Vizor. A bord, les changements sont moins visibles. On note tout de même le nouvel écran de 10 pouces haute définition animé par le un système revu en provenance de l’Astra – en entrée de gamme on n’a droit qu’à un 5 pouces monochrome. Le mini levier de vitesse des variantes automatiques et électriques cède place à une gâchette. La connectique évolue avec trois prise USB-C, tandis qu’il faut un œil attentif pour remarquer le nouveau centre du volant, avec un éclair sur fond noir.

Une ergonomie comme on les aime

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© Constructeur

L’assemblage sérieux n’arrive pas à faire oublier que la Corsa se contente de matériaux intérieurs moins flatteurs qu’une Renault Clio ou sa cousine Peugeot 208. En revanche, l’Opel peut se targuer d’offrir une position de conduite plus naturelle que la lionne, sans perturber la lecture de l’écran-compteur. Grâce à de grandes amplitudes de réglages, notamment du volant, on trouve facilement ses marques dans l’Allemande… même s’il faut composer, dans cette finition GS, avec des sièges très fermes et dépourvus de réglage d’appui lombaire pour le conducteur. On se console en constatant que l’ergonomie des commandes est tout aussi réussie. Avec une mention spéciale pour le bouton situé à côté du chargeur à induction qui permet de désactiver l’aide au maintien dans la voie sans avoir à farfouiller dans les menus de l’écran ! Les vraies commandes de clim’, l’organisation de l’écran assez intuitive et le volant aux touches bien repérés achèvent de convaincre que cette Corsa est une voiture facile au quotidien.

Plus d’autonomie pour la nouvelle électrique

Du côté des moteurs, si cette Corsa “2.0” tourne le dos définitivement au diesel, elle conserve trois propositions essence, toutes déclinées à partir du 1,2 l à 3-cylindres : 75 ch, 100 ch et 130 ch associé à une boîte automatique. Cette gamme sera complétée l’an prochain par une variante hybride 48V de 100 ch (partagée avec la 208). La nouveauté du lancement, c’est l’apparition d’une seconde variante électrique de 156 ch, à côté de la 136 ch déjà connue. Celle-ci est désormais cantonnée à l’entrée de gamme, tandis que la nouvelle venue est réservée à la version GS. Plus que le léger gain de performances – 0 à 100 km/h en 8,1 s au lieu de 8,7 s à la 136 ch – l’électrique de 156 ch s’annonce surtout plus sobre et plus endurante. Cela est dû à son nouveau bloc électrique made in France, conjugué à une inédite batterie de 51 kWh. C’est seulement 1 kWh de plus que dans la variante 136 ch, mais les deux piles n’ont rien en commun : la 51 kWh est constituée de 102 cellules et pèse 340 kg, contre 216 cellules et 345 kg à la 50 kWh. De fait, si la Corsa électrique 136 ch annonce 357 km d’autonomie sur le cycle WLTP, la 156 ch revendique 405 km.

Fermeté à l’allemande

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© Constructeur

Au volant, comme les électriques ont une fâcheuse tendance à toutes se ressembler, difficile de distinguer cette 156 ch de sa petite sœur 136 ch. Douceur de fonctionnement et relances efficaces sont toutefois au rendez-vous de “notre” Corsa, qui assure d’autant plus qu’il n’y a pas besoin de rouler à l’économie pour que l’ordinateur de bord affiche un appétit moyen de moins de 15 kWh/100 km. La pédale de frein, comme souvent avec les électriques, n’offre pas un ressenti idéal et on n’aurait pas être contre davantage de modes de régénération (limité à un mode B). Sinon, comme Opel n’a pas revu les suspensions en profondeur mais simplement adapté le châssis au de cette nouvelle électrique à sa nouvelle chaine de traction, on n’est pas surpris de retrouver le même compromis confort/tenue de route de sa devancière. Les allemands apprécient les suspensions assez fermes et cette Corsa n’offre pas le moelleux d’une 208 avec laquelle elle partage ses dessous. Rien d’insurmontable, mais nos fessiers français sont habitués à davantage de douceur. Sinon, la Corsa reste cette petite voiture accueillante aux places avant, mais pas des plus spacieuses à l’arrière – pour loger ses jambes notamment. Enfin, Opel a la main lourde sur les tarifs : la Corsa électrique 136 ch, disponible seulement en finition de base s’affiche 36 050 €, quand la 156 ch, uniquement en exécution GS, exige 37 600 €… soit, sans compter le bonus, 10 600 € de plus qu’une Corsa 1.2 turbo de 130 ch à boîte auto.

Fiches techniques

Appellation commerciale Opel Corsa électrique 156 ch GS 2023
Moteur Synchrone hybride, 0 S, 0 cm3
Puissance 156 ch
Couple 260 Nm
Transmission Traction
Type de boîte Automatique
La fiche technique

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