Opel Astra SportsTourer 180 ch : que vaut le break compact hybride rechargeable ? © Opel
L’Opel Astra SportsTourer. © Opel
L’Opel Astra SportsTourer est dérivée de la Peugeot 308. © Opel
L’Opel Astra SportsTourer affiche un certain dynamisme à la conduite. © Opel
Poste de conduite l’Opel Astra SportsTourer. © Opel
Banquette de l’Opel Astra SportsTourer. © Opel
Coffre de l’Opel Astra SportsTourer. © Opel
Opel Astra SportsTourer 180 ch : que vaut le break compact hybride rechargeable ? © Opel
Pour ceux qui aiment encore conduire, un break apporte tout de même bien plus de satisfactions, et souvent plus de coffre, qu’un SUV. Démonstration avec cet Opel Astra Sports Tourer, dans sa version hybride rechargeable 180 ch.
L’Opel Astra SportsTourer.© Opel
C’est la même chose que dans une Peugeot 308 SW, avec qui elle partage soubassements et mécaniques. Un parti pris qui privilégie la soute, critère important pour ceux qui choisissent le break. De quoi disposer d’un confortable volume de 370 dm3, chiffre grimpant à 1 100 dm3 en rabattant complètement la banquette et en chargeant jusqu’au toit. Une belle amélioration – la berline plafonne à 250 et 890 dm3 – mais rien d’exceptionnel si l’on compare à une Golf break, laquelle n’est pas plus encombrante (4,63 m) mais offre en plus 6 cm en soute et 10 cm au deuxième rang. Au moins, Opel a pensé aux commandes pour rabattre les dossiers de banquette 40-20-40 depuis le coffre. Les assises restent fixes, ce qui ne pose pas de problème puisque les dossiers, une fois rabattus, prolongent (avec un petit angle) le plancher de coffre. Ce dernier est un peu haut, la batterie de 10,7 kWh utiles étant logée dessous, ce qui mange 80 dm3 par rapport aux variantes non électrifiées.
L’Opel Astra SportsTourer est dérivée de la Peugeot 308.© Opel
Cette Astra Sports Tourer reprend bien évidemment le cockpit de la berline, avec une planche de bord bien réalisée, moulée dans des plastiques souples et accueillant deux écrans de 10 pouces juxtaposés, celui de droite étant tactile et gérant tout l’info-divertissement. Sans oublier une console entre les sièges, où les rangements sont nombreux et assez vastes. Dommage que son revêtement noir laqué se raye facilement, attire toutes les poussières et laisse particulièrement visibles les traces de doigts.
Intérieur plutôt soigné
Comme sur toutes les productions modernes, l’abondance de fonctions, de menus et sous-menus reste un peu complexe à appréhender et apprivoiser. Surtout, on regrette que les assistances électroniques à la conduite (aide au maintien dans la voie, lecture de panneaux, alerte de vigilance…) se réactivent à chaque démarrage et nécessitent bien trop de manipulations pour être coupées, au point qu’il est dangereux de le faire en roulant. Heureusement, Opel a conservé des commandes physiques sous l’afficheur central pour les commandes de chauffage-clim’. Mais, étrangement, il faut tout de même passer par les menus de l’écran pour régler la répartition d’air.
Intérieur de l’Opel Astra SportsTourer.© Opel
L’Opel Astra SportsTourer affiche un certain dynamisme à la conduite.© Opel
À son seuil minimum de charge, la batterie garde tout de même assez d’énergie pour épauler le 4 cylindres 1.6 lors des accélérations et relances, afin de consommer moins. Malgré les 1 696 kg de ce break hybride rechargeable (soit environ 300 kg de plus que les variantes purement thermiques), les 360 Nm de couple et les rétrogradages de la boîte auto. 8 procurent des dépassements très dynamiques, avec seulement 5,4 s pour passer de 80 à 120 km/h (4,8 s en mode Sport). Si cette masse importante ne se ressent pas à l’accélération, elle est tout de même perceptible en virages, et plus encore sur chaussée mouillée. Car si ce châssis partagé avec les Peugeot 308 et DS 4, entre autres, est plus efficace que ceux des SUV, une épingle verra tout de même le train avant tirer vers l’extérieur. Tandis que le grand volant – celui d’une 308 est bien plus petit – impose d’importants mouvements des bras, le tout pénalisant la sensation d’agilité.
Un confort bien ferme
Poste de conduite l’Opel Astra SportsTourer.© Opel
Autre différence avec la sochalienne, les réglages de suspension “à l’allemande” dégradent sensiblement le confort. Si les ressorts ne sont pas trop fermes et absorbent bien les grosses déformations comme les ralentisseurs, l’amortissement se montre sec, distillant trop de remontées sur tous les autres défauts de la route. Du côté des consommations, en revanche, nous resterons prudents vu les températures très fraîches lors de nos mesures. Lesquelles empêchent les batteries de donner tout leur potentiel, bridant l’aide des moteurs électrique au bloc thermique. Dans ces conditions, nos mesures (8,1 l/100 km sur route, 8,2 l/100 km sur autoroute, et 9,5 l/100 km en ville) sont sensiblement supérieures à celles d’une Peugeot 308 PHEV 180 mesurée par 20 °C (respectivement 7,2 l, 7,8 l et 7 l), alors qu’elles devraient en être très proches. Décidément, les modèles électrifiés n’aiment pas le froid.
Banquette de l’Opel Astra SportsTourer.© Opel
Reste l’aspect financier, qui pique toujours un peu sur les PHEV. Affichée à partir de 41 750 €, soit quasiment le même tarif qu’une Peugeot 308 dotée de la même motorisation, cette Astra Sports Tourer, tarifée presque 10 000 € de plus qu’une 1.2 PureTech 130 Auto, n’est pas donnée.
Notre classement et nos mesures des voitures hybrides rechargeables avec une grande autonomie électrique et une faible consommation d’essence
Fiches techniques
Appellation commerciale | Opel Astra ST Phev 180 12,4 Kwh Utile 10,7 Kwh |
Moteur | Quatre cylindres en ligne, 16 S, 1598 cm3 |
Puissance | 150 ch |
Couple | 250 Nm |
Transmission | Traction |
Type de boîte | Automatique |
La fiche technique |
Notez cet article Publié le 18/03/2024 à 12:15 Véhicules d’occasion