Pour sa future citadine, Alpine partagera, logique économique oblige, de nombreux éléments techniques avec la prochaine Renault 5 électrique. Mais il y aura aussi des différences de taille, comme un look beaucoup plus musclé et une puissance de 218 ch !
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Tout en cultivant sa propre personnalité, avec son regard à quatre phares et ses boucliers spécifiques, la prochaine citadine Alpine devrait dériver de la future Renault 5 Electric.
[Mis à jour le 08/11/2021] 218 ch, une batterie de 52 kWh… L’argus vous dévoile les petits secrets de la future bombinette électrique d’Alpine. Elle sera produite à Douai avec sa cousine technique la R5 E-Tech Electric.
La future citadine électrique d’Alpine sera-t-elle une Renault 5 boostée ? Dans un entretien, Antony Villain, le directeur du design de la marque, nous avait soutenu le contraire en début d’année. Mais Gilles Le Borgne, le directeur de l’ingénierie du groupe Renault, se montre moins catégorique dans une interview accordée à nos confrères britanniques d’Auto Express. Il confirme qu’il y aura une forte parenté entre ces deux modèles du segment B, tous deux dépourvus du moindre moteur thermique. Un choix tout à fait logique d’un point de vue économique.
Un look de bombinette parée pour le rallye
Lors d’une conférence du groupe Renault en juin, Alpine a dévoilé la silhouette de ses prochains modèles, et notamment celle de sa citadine. Tous seront 100 % électriques.
De profil, cette Renault 5 Electric, encore à l’état de prototype, affiche clairement de nombreuses similitudes avec sa future cousine chic et sportive.
Une image teaser dévoilée lors de la conférence eWays Electropop, en juin, va également dans ce sens. Elle a montré la silhouette de la petite Alpine, annoncée pour 2024, qui semble afficher de nombreuses similitudes avec celle de la prochaine R5 E-Tech Electric. Notre nouvelle illustration repart donc bien de cette base pour imaginer cette citadine haut de gamme, électrique et sportive. Mais elle conserve un regard à quatre phares, comme la berlinette A110. Un gimmick qui fait désormais office de signature pour la marque de Dieppe et qui avait été confirmé par un tout premier teasing présentant la future gamme 100 % électrique. Il devrait même y avoir des projecteurs additionnels en prime, pour donner un look évoquant celui d’une voiture de rallye ! Ajoutez-y des ailes gonflées, des boucliers spécifiques, des bas de caisse ou encore un grand aileron et cette Alpine 5 se distinguera tout de même assez nettement de sa cousine badgée Renault.
Puissance digne d’une Clio R.S. Trophy
Sous le capot avant bien plat, le moteur électrique s’annonce aussi bien différent. Gilles Le Borgne a indiqué qu’il proviendrait plutôt de l’imminente Mégane E-Tech Electric. La puissance atteindrait ainsi 218 ch, soit quasiment autant que le quatre-cylindres 1.6 turbo de l’ancienne Clio R.S. Trophy ! Avec un couple de près de 300 Nm disponible instantanément et un poids limité, cela promet de jolies performances. On peut aussi faire confiance aux ingénieurs d’Alpine pour peaufiner le châssis en conséquence.
Les futures Alpine emploieront trois plates-formes différentes : deux partagées avec Renault, pour la citadine et le crossover, et une développée avec Lotus, pour l’héritière de l’A110.
De la fin des années 1970 au début des années 1980, Renault a proposé des R5 Alpine, puis Alpine Turbo. Elles faisaient office de versions sportives… sans aller aussi loin que la R5 Turbo à moteur central arrière !
Mais pas question de partir d’une feuille blanche comme pour l’actuelle A110. Pour des questions de coûts, les ingénieurs devront employer la même plate-forme CMF-BEV que pour la future R5. Une base qui est elle-même dérivée de la CMF-B utilisée par les Clio, Captur et autres Dacia Sandero. Cette bombinette fabriquée dans le Nord, à Douai, sera donc une traction. Voilà qui contribuera à la rapprocher encore plus des anciennes Renault 5 Alpine et Alpine Turbo.
Sources : Motor.es (illustration) et Autoexpress
